C’est avec la plus grande indignation que la députée Karine LEBON a (re)découvert les propos du Président du groupe Les Républicains au Sénat. Déjà en 2020, Bruno RETAILLEAU affirmait que la France ne devait ni s’autoflageller, ni regretter la colonisation car « il n’y a pas eu que des moments sombres de la colonisation ». Déjà en juillet dernier, le sénateur était l’auteur de propos racistes après les révoltes populaires accusant les manifestants en banlieues d’être le sujet d’une « sorte de régression vers les origines ethniques ».
Ce multirécidiviste est auteur, une nouvelle fois, ce 12 septembre, de propos que nous, descendants d’esclaves, d’engagés, de colonisés avons le devoir de condamner. Il n’y a pas eu de belles heures d’une colonisation, crime contre l’humanité, tueuse d’identité, meurtrière de masse. Il n’y a pas eu de belles heures d’un colonialisme qui a, sur le territoire hexagonal, déporté, exploité et parqué dans des ghettos les descendants des colonisés, des tirailleurs, des bâtisseurs de la nouvelle France. La députée affirme qu’il n’y a pas de nuance à apporter dans le discours face à tous les crimes contre l’humanité.
Elle demande à la droite française de cesser toute compromission avec l’extrême-droite, au Sénat comme à l’Assemblée Nationale.
Elle demande aussi aux sénateurs sortants réunionnais du groupe LR au Sénat de se positionner sur les propos tenus par leur président de groupe.
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