Par Yves Mont-Rouge
A Saint-Paul , cette semaine, Emmanuel Séraphin a effectué une sortie fracassante, si je devais en juger par un titre lu chez notre confrère Zinfos 974.
« Je n’ai pas peur de Tillier », a déclaré sans ciller le maire de Saint-Paul, entouré de ses élus.
Il a dit « en avoir marre » des « attaques politiques », des « mensonges », véhiculées par le Pdg du JIR qui « après s’être lamentablement vautré aux sénatoriales » a « repris sa casquette d’éditorialiste ». Emmanuel Séraphin, tout en dénonçant « les rumeurs infondées colportées par le Pdg du JIR », a annoncé qu’il allait porter plainte pour diffamation contre l’éditorialiste. On retiendra en tout cas qu’Emmanuel Séraphin « n’a pas peur de Tillier ».
Après avoir été menacé par ce dernier dans un conseil municipal, il monte aujourd’hui au créneau et se dresse contre le Pdg du JIR.
Moi j’y vois une forme de courage politique car on peut compter sur les doigts d’une main les élus locaux osent l’ouvrir face à l’éditorialiste du JIR. Outre Emmanuel Séraphin, je citerai pêle-mêle Huguette Bello, Michel Fontaine et, dans des proportions moindres, Patrick Lebreton, Michel Vergoz… Quasiment tous les autres, sans compter tout un « tacon » de dir-cabs et des chefs d’entreprises, préfèrent se coucher pour ne pas dire rentrer sous la table. Les mauvaises langues prétendent que tous les élus et autres qui acceptent sans broncher les coups de « sabouk » du samedi, qu’on pourrait aussi qualifier dans certains cas d’harcèlement, d’acharnement médiatique « ne doivent pas avoir les fesses propres» pour se comporter ainsi. Ben faut croire ou, alors, y’en a qui n’ont pas encore brisé les chaînes !
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